Comme vous le savez, je suis restée une dizaines de jours dans un camps dans la foret Thaïlandaise.

Je souhaite à toute personne de pouvoir vivre une expérience comme celle ci au moins une fois dans sa vie.


C'est un couple d'Allemand qui ont investis toute leur Energie pour ce projet. Si vraiment, vous voulez en savoir plus tapez Mindfulness khon kaen sur internet.


Je ne sais même pas par ou commencer pour faire court et en même temps vous dégager le meilleurs de mon expérience.


Imaginez vous vivre dans un endroit ou les gens ont cette envie de croquer la vie à pleines dents, de comprendre comment fonctionne l'être humain et qui ont le désire de trouver leur être le plus profond. Ceux sont majoritairement des voyageurs sur du long terme de 18 à 50 ans.


La gestion et l'organisation du camps est fait de manière à ce que chaque personne arrive à réfléchir sur soi et à travailler sa relation à l'autre. On s'y sent bien car il n'y a aucun jugement. Comme le dit si bien, Christian, le fondateur de la communauté, il invite à se défaire du masque que nous portons depuis qu'on est jeune et de se mettre à nu.


Le rythme est assez soutenu et pas mal fatiguant. Le réveil est à 5h30 au son d'un gong. De 6h00 à 7h45, c'est un temps de méditation et de karma yoga. De 7h45 à 8h30, c'est la répartition des taches collectives (wc, dortoirs, vaisselle …) Nous sommes 35 personnes donc il faut quand même une certaine rigueur pour tenir les lieux vivables. De 8h30 à 9h30, petit déjeuné et câlin collectif. De 9h30 à 14h00, c'est le travail. Il faut se repartir en petit groupe : cuisine, construction, jardin, fabrication) De 14h à 15h; c'est le repas. De15h à 18h, temps libre. Il y a un café dans le village ou il y a la wifi, c'est la bas que nous nous rejoignions tous ensemble pour partager un smoothie et prendre une pause. De 18h à 19h30, tour de parole chacun son tour et répondre à deux questions. La première toujours la même : Quelle est la meilleur partie de la journée? et la deuxième était différente chaque soir. Puis , la fin de journée se termine par une heure de cours de religion bouddhiste.


Ce qui est magique, c'est la connexion qui se fait entre volontaire. Nous sommes très vite proche car déjà nous nous dévoilons lors des tours de parole, nous sommes invités a enlever le masque qui pèse sur nos épaules du coup tout le monde fait preuve d'une très grande honnêteté et ca se ressent. Tout le monde fait attention à l'autre. Quand on se croise la journée, on discute ensemble en demandant comment se sent l'autre, se qu'il a fait, si il a bien dormi. Les relations son saine, sans mauvaise attention. Le fait d'être en pleine nature à également un impact sur l'être humain. Franchement, j'avais oublié ce que ca faisait de se réveiller avec la nature, de marcher au milieu des vaches, de contempler la beauté des paysages. Je n'ai jamais été très sensible à ca mais aujourd'hui je me rend compte que je le suis. Je me demande juste si je le suis devenu ou si je n'avais jamais pris le temps d'y prêter attention avant. Toujours est il que la majorité des volontaires se sentent aussi bien grâce a cette reconnexion avec la nature, avec la terre, avec les produits frais.


J'ai appris beaucoup de choses sur la permaculture, j'ai planté des papaye et des choux kale, j'ai monté un mur, j'ai fabriqué des briques en boue, j'ai cuisiné, j'ai appris à méditer et j'ai amélioré mon anglais.


Aussi, j'ai fais une expérience magnifique. Je vais vous la décrire avec précision pour que vous puissiez comprendre la force de son impact.


Une seule consigne : danser, écouter la musique et adapter les mouvements à la musique. L'idée est de se détacher du regard de l'autre, de se détacher de la gène que nous pouvons ressentir en société et de se laisser porter par la musique.


Je suis debout face à Joan. Il explique tout simplement qu'il va mettre une musique, et que nous devons juste ne penser à rien et bouger. Il ne veut pas que nous restions statique, nous devons bouger au rythme de la musique. La musique changera au bout de quinze minutes et c'est à nous de nous adapter. Ensuite, il y aura un temps de méditation. Il n'y a pas de durée de temps pour la méditation, chaque personne reste le temps qu'il veut.


Je suis debout. J'attends. Je suis perplexe. Je n'ai pas vraiment envie de bouger mon corps comme ca au rythme d'une musique que je ne connais pas. Je ne suis pas la personne la plus à l'aise avec mon corps en plus. Mais bon, jouons le jeu. La musique s'éteint, je me retrouve dans le noir. Un peu gêné au début, je me laisse porter par la musique, une sorte de musique electro / trans. Parfois, j'ouvre les yeux discrètement, et je vois que tous le monde est très investi et danse comme si c'était leurs dernières danses. Je commence à me laisser aller. L'atmosphère est propice au lâcher prise. Je me sens l'âme d'une superbe danseuse, j'ai l'impression que ce que je fais est plutôt joli. (on va pas se mentir, je pense que ca ne l'était pas du tout) L'important est que à cette instant précis, je suis connectée à la musique. Je ne pense même pas à l'endroit ou je suis mais je suis bien connectée à la musique et avec cette envie de laisser tout mon corps s'exprimer. Cette musique est juste folle. Elle emporte très loin quand vous lui permettait de prendre possession de votre corps. La musique change. Le changement n'est pas brutal. Je peux percevoir toute les tonalités différentes. Je commence à transpirer, je ne peux plus m'arrêter de danser, ca fait un bien fou. Je n'ai plus la notion du temps. Je m'en fiche, je veux juste continuer à ressentir cette sensation de bien être. Cela dure 30 min, ou tous, nous ne sommes attentif qu'a notre corps sur la musique, attentif à ne surtout pas laisser l'environnement nous couper dans notre élan.


La musique ralentie laissant place au temps de méditation. Je m'assoie au sol, mon cœur bat à mille à l'heure. Je me laisse guider par la musique pour me calmer. Je ne sais pas combien de temps je suis restée assis ainsi. Je ne sais pas combien de temps j'ai dansée. Je m'en fiche, je suis juste bien. Quand j'ai senti,que pour moi il était temps de me lever,. discrètement et sans bruit, je me suis diriger vers la cuisine.


Ce qui est fou c'est dans l'état dans lequel j'étais. J'étais bien, le sourire aux lèvres, je ne pouvais m'arrêter de sourire, j'en revoulais encore. J'ai croisé le regard de Martin, un allemand, il avait l'œil brillant et le sourire aux lèvres. En un regard, on s'est spontanément dirigé l'un vers l'autre et nous nous sommes pris dans les bras. Sans un mot, nous sommes restés à s'enlasser au moins une bonne minute.

Je pense qu'il faut le vivre pour le comprendre, il est difficile de l'expliquer avec des mots. Je sais ce que vous pensez, nous étions drogués comme des hippies. Ce qui est le plus beau, c'est que pas du tout. Nous étions juste drogué au bonheur je pense.

Le fait d'avoir réussi à se connecter à la musique et de se libérer de tout notre environnement, nos gènes, le jugement des autres, nous a permis d'aller toucher au plus près, je pense notre être le plus profond. Le plus fou, c'est cette connexion qu'il y a eut entre nous après. Pas besoin de parler pour savoir que nous étions dans le même état de bonheur. J'ai juste adoré ce moment, pouvoir partager ca avec une personne et que se soit réciproque.


Je pense que la musique y fait beaucoup. C'est une musique spéciale de méditation. Vous pouvez facilement la trouver sur internet. Le site est oshorajneesh meditation.


C'est une très bonne expérience. Je ne veux plus vivre avec le regard des autres, je ne veux plus être gêné d'être moi même au contraire, je veux enlever ce masque si lourd à porter pour enfin être heureuse. C'est pas beau ca. Bref, je pense que j'ai bienfait de faire ce camps maintenant, a la moitié de mon voyage. Je suis boostée pour repartir de plus belle.

Ah oui, et j'oublie de vous dire que je suis officiellement rédactrice dans la rubrique bien être d'un blog d'une coach de vie. Elle a lue mes articles sur ma page facebook et elle a adoré. Du coups, elle m'a proposé d'acheter les droits de mes articles. Je peux enfin m'exprimer librement et faire partager mon expérience d'une manière plus professionnelle. Vous voyez parfois on ne peux pas tout programmer mais finalement le bon vient à vous encore faut il lui ouvrir la porte. (femmeoriginelle.com)


Le moment des adieux était très fort en émotion avec les autres volontaires. J'ai pleuré, d'autres ont pleuré. Nous sommes triste de nous quitter mais super heureux de nous avoir connu. Les gens m'ont fait des déclarations tellement forte. J'ai beaucoup appris sur moi et la manière d'interagir avec les autres. Je continue mon travail sur moi en allant me découvrir au Laos.