Flores est une Île accessible depuis Bali en avion en 1h20 et en Ferry en 2 jours et 1 nuit. C’est une île qualifiée d’authentique et de sauvage. Peu de touriste s’y aventure privilégiant les îles de Bali et Java.


J’ai proposé à Charlène, rencontré à Bali, de venir avec moi sur cette île pour environs deux semaines. J’avais lu qu’il n’y avait pas beaucoup d’auberge donc l’idée de payer une chambre double pour moi toute seule, non merci mais à deux, c’est mieux.


Nous voila prête pour explorer l’île sans trop savoir à quoi nous attendre. Nous n’allons pas être déçu.


20/21 : Ferry Bali/Labuan Bajo

Départ en Ferry à 10h00. En discutant avec le gérant de l’auberge, il me parle d’un Ferry pour 235 000 rp ( 13e) et me prévient qu’il n’y aura que des locaux. Parfait. Le Ferry est censé arriver le lendemain matin à 10h00. Nous commandons un Go jek, c’est l’équivalent du Uber en Asie. Il y en a partout. Pour 25 000 rp (1,50e),il nous amène au port. Nous avons eu pas mal de difficulté à trouver le ferry et avons beaucoup tourné en rond. Il était unanime, il ne nous laissera pas dans la rue sans avoir l’endroit exacte. Nous arrivons au port et on ne peut pas faire plus local. Tout les regards se posent sur nous. Une mamie me fait signe de venir boire son café, elle est contente qu’on viennent chez elle. Deux indonésiens s’installent à notre table et commencent à nous demander ce que nous faisons dans la vie, d’où nous venons et …. si on est mariée ah ah. Ça c’est toujours la grosse question.


Le Ferry est immense, on nous installe sur des banquettes plutôt confortables cependant il fait extrêmement chaud. Nous nous demandons comment nous allons tenir, sachant que nous ne pouvons pas monter toutes les deux en même temps sur le pont. Nous avons trop peur de laisser notre vie (nos sacs) sans surveillance. Nous sympathisons avec une indonésienne qui s’est occupé de nous durant tout le trajet. Elle nous a donné des gâteaux, nous a gardé nos sacs, vraiment adorable.


Les Indonésiens sont heureux de me parler. Nous ne sommes que deux touristes sur le bateaux. Pour ainsi dire, nous sommes la cible de tous. De plus, une touriste qui parle indonésien, ils sont très fière et me félicite constamment. Durant le trajet, tout le monde est bienveillant. Il y a pas mal d’entraide qui se met en place pour la distribution des repas, le partage des gâteaux, c’est vraiment très convivial. Le trajet comprend 4 repas. Enfin, des repas à leur manière ( riz blanc et petit morceau de poisson) Je ne peux plus voir le riz en peinture. Je souffre pas mal de l’alimentation, mon corps ne me dit pas merci. Alors oui, si tu es à Bali, tu peux trouver toutes sortes de nourriture. Je voyage à moindre coup, donc manger local coûte beaucoup moins cher aussi. Je voyage dans les zones moins touristiques et il n’est pas facile de trouver des choses qui ne sont pas baignés dans l’huile et des légumes.


Nous nous sommes souvent baladés sur le pont, le chef de l’équipage nous a invité dans la salle des invités pour manger du pain et du lait concentré en écoutant une Indonésienne chanté approximativement. Cela nous a valu un gros fou rire. L’autre gros fou rire : quand un homme a posé un plat de graine au pied de mon lit. Avec Charlene, on se demande bien pourquoi et là le carton se trouvant à mes pieds se perce et nous voyons apparaître une tête de poule bondir sur les graine. On s’y attendait tellement pas.


Nous nous sommes arrêté longtemps à certains ports, surtout un, car nous avons vu le ferry se remplir d’oignon rouge et d’ail. C’était le temps de la livraison. 3H plus tard,nous redémarrons. En Indonésie, les informations ne sont jamais claires. Le fourchette horaire de notre arrivée : de 10h du matin à 22h. Ah ok donc presque un jour de plus. Il faut prendre son mal en patience. La vue sur le bateau est magnifique. Nous admirons Lombok et le couché de soleil depuis le Ferry.


Nous avons croisés un autre touriste, le seul à dire vrai. Il était sur le point de prendre son avion de Bali pour la Pologne et puis il n’a pas réussi. Il a fait demi tour et a prit la direction de Florès ou il est resté un mois avant. Son cœur lui dit de ne pas monter, il ne pouvait pas rentrer chez lui. L’envie de vivre sur l’île de Florés était trop forte. Il veut vivre en auto-suffisance durant au moins trois ans dans les montagnes, seul, caché de tous. Son visa prend fin, il est donc en Indonésie clandestinement. Cela ne lui fait pas peur. Il restera caché le temps qu’il faut et il verra ensuite. Il ne peut donc pas rentrer chez lui et a conscience qu’il peut aller en prison pour ça. Il a passé des années à la légion étrangère. Nous sommes choquées de son action mais lui paraît tellement heureux.



23 /10 : Welcome Labuan Bajo

Pas très attrayant. Il y a pas mal de touriste car c’est la ville de départ pour des excursions sur des Îles paradisiaques et pour aller voir les dragons de Komodo. Après la location de scooter pour la journée, nous partons découvrir les alentours. C’est juste magnifique. Sur mapps me, il est indiqué la présence d’une cascade. Nous arrivons dans un petit village. Nous demandons ou se trouve la cascade à deux enfants. Ils commencent à nous y amener, puis 3, 5, 10 enfants finissent par nous escorter. Adorablement, ils nous tiennent la main pour ne pas glisser. Ils sont justes trop mignons. Ils sont très contents de nous montrer leur terrain de jeu.


Deux adolescentes nous invitent ensuite à boire le thé chez elle. Leur mère nous rejoins et nous avons discuté durant 15 min. Ils sont au petit soin pour nous. Au moment du départ, c’est avec pleins de sourires que nous quittons le village. Ils nous font des grands signes d’adieu.


24/10 : Quand la nature t’offre son plus beau spectacle

Départ pour une excursion en bateau avec d’autres touristes. Nous sommes une dizaine sur le petit bateau en compagnie de 3 indonésiens. Nous allons d’abords visiter l’île de Pandar ou c’est un rêve éveillé. Il faut voir pour croire en cette beauté. Je n’ai pas de mot pour expliquer ce que je vois et ce que je ressens. J’ai même du mal à le partager tellement c’est fort et que j’ai envie de le garder pour moi. J’ai l’impression d’être une privilégié de pouvoir avoir accès à tant de beauté.


Nous sommes obligés d’aller voir les dragons de Komodo qui n’était pas prévu au début. Pour avoir accès à l’île et faire du snorkeling nous devons nous acquitter d’une taxe d’entrée et cela inclus les komodo. Du coup, ayant payé ( 15 e) nous y allons sans convictions. Bon, c’est impressionnant car ils sont énormes mais cela ne casse pas trois pattes à un canard. De toute façon, je suis toujours déçu quand je vais voir des centres animaliers à l’étranger. Les animaux sont souvent drogués et manipulés à des fins touristiques. Je ne veux pas cautionner ça. Nous nous arrêtons ensuite à Pink Beach. Les coraux rouges usés par le temps permet de colorer le sable d’un pastel rose magnifique et pour finir nous allons faire du snorkeling pour voir les raies manta. Ce n’était pas une très bonne expérience pour moi. La mer était très agitée. Je suis au milieu de la mer, impossible de revenir sur le bateau. Les vagues sont trop fortes et je me fatigue à nager. Je ne cherche même pas à voir les raies, j’ai trop peur. Je fais signe aux touristes que je suis en difficulté, nous faisons des grands signes au bateaux. Ils mettent du temps à comprendre pour venir me chercher. D’un coup on me dit de regarder dans l’eau. Je plonge et la passe en dessous de moi trois énormes raies manta. Je dois avoué que c’est magique mais ma peur d’être au milieu de la mer était trop grande pour vivre le moment. Je remonte sur le bateau. Le capitaine exige que tout le monde remonte car c’est dangereux. J’ai eu très peur. Je suis plutôt à l’aise dans l’eau mais pas quand je suis au milieu de l’océan. Je ne suis pas très rassurée à chaque fois. L’eau n’est pas mon élément, je préfère être sur la terre ferme. C’était tout de même une très belle journée.

Demain nous partons pour Bajawa. Nous ne savons pas comment mais il suffit de se mettre au bord de la route et de lever la main pour choper un transport.

Maman c'est pour toi, c'est cadeau


25/10 : Se déplacer à Florès, rien de plus facile

Backpak sur le dos, nous marchons sur le bord de la route. Une voiture s’arrête. Parlant Indonésien, tout est plus facile. Il nous trouve une voiture pour 4 euros jusqu’à Ruteng puis nous devons trouver une voiture ensuite pour Bajawa. Les trajets sont long. Nous commençons par 4h pour rejoindre Ruteng. J’essaie de leur faire comprendre que je veux voir les rizière en forme de toile d’araignée. Je leur fait un geste circulaire avec ma main et ils semblent avoir compris. Trop content, il m’arrête et là, il me montre un lac, d’un point de vue qui sent la pisse. Je me retrouve devant le lac, Charlène morte de rire et les Indonésiens tellement content d’avoir cru comprendre ce que je voulais. Un fou rire nous prend tous ensemble, ils sont mort de rire avec nous. Je lui explique et lui dit que vu l’odeur nous sommes dans les toilettes. Il se bouche le nez et fait une grimace en disant « toilet, toilet » la situation était tellement marrante.


Les indonésiens sont souvent malade en voiture. N’ayant l’habitude que de se déplacer en scooter, quand il faut faire un grand trajet, ils ne supportent pas la voiture. Florès ne possède qu’une route principale avec moult virages. Pourquoi, je vous en parle, parce que les voitures partagés ne sont pas juste partagés avec les touristes. Nous avons passés 4 heures avec une locale qui a passé son temps à vomir et a lancé son sac plein de vomi dans la rue. Parfois avec Charlène, on rigole mais c’est pas parce que c’est drôle, c’est les nerf. Nous assistons à tellement de scène improbable. Des cochons sur les toits des voitures, un enfant avec un coq en animal de compagnie ... Il nous on déposé à Ruteng et nous on directement trouvé une autre voiture. Nous partons encore pour 4 h avec deux jeune de 21 et 23 ans. Nous avons beaucoup rigolé dans la voiture, chanté et refait le monde. Nous avons beaucoup parlé de religion. Ils sont catholiques, prie tous les jours et vont à l’église tous les dimanche. Pour eux, c’est important de croire en dieu. Ils ne comprennent pas que l’ont n’ai aucune religion. Cela me fait beaucoup réfléchir et de plus en plus j’ai envie d’approfondir l’apprentissage des différentes religions et d’étudier la mythologie pour en apprendre davantage sur l’être humain. Je veux lire tout les livres de Campdell malheureusement je n’arrive pas à les télécharger mais je vais tout faire pour les avoir. Je ressens le besoin de lire ces livres. J’apprends aussi à comprendre le bouddhisme et l’hindouisme.


Ils sont tellement amusant, à l’écoute de nous. Ils sont attentifs à notre confort durant tout le trajet, nous faisant écouter du reggae Indonésien.

Nous arrivons dans la Homestay et faisons la connaissance de notre hôte. Je ne vais vraiment pas bien avec la nourriture. Je n’ai plus d’énergie à manger du riz et des œufs à longueur de journée. Je propose d’acheter des patates et des légumes et de faire la cuisine. Notre hôte nous prête sa cuisine sans soucis. De toute façon en Indonésie, tout est possible si tu as envie de quelques choses, tu trouveras toujours. C’est dingue ce pays , j’en suis tellement amoureuse. Avec une Francaise rencontrée à la Homestay nous avons fait la cuisine et mangé toutes les trois. Elle est Educatrice specialisée également et à tout quitté aussi pour voyager. Elle nous parle d’une Homestay sur Maumerès pour aider à nettoyer la plage avec des enfants le dimanche. Génial. Nous allons essayer de ne pas louper le timing.


Le lendemain, nous visitons Badjawa en scooter. Le matin avant de partir nous rencontrons Adrian, un Indonesien vivant à Jakarta. Nous parlons longuement avant de prendre le départ pour visiter les villages autour. Nous voulions aller à un point de vue d’un volcan mais impossible de le trouver. Pas de problème, c’est en ce perdant que nous arrivons à trouver de très beau endroit. Le village le plus populaire est Bena mais pour nous beaucoup trop « village témoin » pour que se soit un coup de cœur. Direction les hot spring, et nous tombons sur Adrian qui nous rejoindra plus tard. Nous avons trouvé les hot spring et s’était juste magique. Nous avons passé trois heure dans l’eau. Il y a un courant brûlant et un courant froid, le fait de se mettre à l’embrochement des deux eaux et juste très agréable. Adrian nous a rejoins , nous avons discuté de tout, de la vie, encore une fois j’ai beaucoup appris sur la vie, leur vision de voir la vie au quotidien. Adrian a 23 ans, il est architecte étudiant pour le moment. Il ne veut pas nous laisser payer. Nous sommes gêné de tant de générosité mais nous allons vite voir que c’est dans leur mentalité par la suite. Nous nous séparons en fin de journée.

A Bajawa, l’homme de la Homestay nous demande de ne pas racheter une bouteille en plastique mais de plutôt remplir la notre à la source ici. Cela dans le but de limiter le plastique qui est un fléau sur l’île. En Indonésie, ils ne sont pas vraiment disciplinés pour les déchets. Cependant, sur Florès, pas mal d’Indonésien essai de sensibiliser les autres pour protéger leur île.


26/10 : Hello Kelimutu

Départ pour Kelimutu pour aller voir le volcan des trois lacs à Moni. Nous nous mettons au bord de la route, un bus vient nous chercher devant la Homestay. Nous en avons pour 6 à 7 heure de route. La route est plutôt correcte. Il n’y en a qu’une de toute façon. C’est la trans – flores. Elle traverse l’île de tout son long. Il fait très chaud à Flores, plus chaud que sur les autres îles. C’est très difficile de tenir l’après midi par cette chaleur. Dans 30 minutes nous arrivons. Il ne faut jamais se réjouir trop vite. Le bus s’arrête, un embouteillage commence a se créer. Il y a eut un éboulis sur la route. Il faudra attendre 1h30 pour repartir. Nous arrivons à Moni et trouvons notre Homestay réservée d’avance sur Booking. C’est très sommaire, il y a deux Francais sur place déjà. Le gérant parle très bien anglais, il est très dynamique et motivé pour échanger avec nous. Le cadre est très beau. Nous sommes au milieu des montages cependant la chambre ; c’est pas vraiment génial. Nous n’avons pas beaucoup dormi car trop de bruit bizarre, un lit inconfortable bref de toute façon c’est juste pour aller voir le volcan à 4 h du mat.


Le repas du soir par contre est juste délicieux. Nous discutons avec les deux francais, un espagnol et un americain. Demain nous irons tous ensemble au volcan ainsi les frais de la voiture de transport sont partagés. Les deux français sont des blogueurs professionnels. Ils sont très populaires sur instagram et cela leur permet de payer leur voyage. En faite, leur travail, c’est de voyager. Certaines marques les contacte et leur propose de faire du placement de produit sur leur photo, entre autre . C’était très intéressant de discuter avec eux. L’idée de faire un travail qui te permet de voyager, ça envoi du rêve mais en faite je ne pourrais pas faire ce qu’ils font. C’est trop faux pour moi. Les photos sont millimétrées et retouchées. Ils doivent toujours savoir quelle prise de vide ils doivent faire, mettre à jour sur internet tout le temps. Du coup, il est difficile de profiter. Ils le disent eux même parfois le professionnel prend le dessus sur le personnel. Cependant, ça envoi quand même du lourd. Ça fait trois ans qu’il font ça et ils en sont très heureux.


Il n’est pas difficile de monter le Kelimutu. Juste 15 min à pied. C’est très jolie, on va pas se mentir. Cependant, le fait qu’il n’y ai pas de marche rend la chose un peu moins glorifiante. Il suffit de monter les marches durant 15 minutes. C’est pas l’ascension du piton de la fournaise.Le volcan est composé de trois lacs qui symbolise trois esprits. Un pour les personnes âgées, un autre pour les personnes jeunes et le dernier pour les esprits maléfiques.



Nous redescendons vers 11h et nous décidons de partir directement trouver un transport pour Maumeres. Maumeres se prononce Ma-o-mé-rés , sinon ils ne comprennent pas.Comme toujours, on se met au bord de la route et on lève le bras. L’indonesien qui s’occupe du bus te crie une destination, si c’est la tienne, tu peux monter. 5H plus tard, nous arrivons à Maumérés. Le bus s’arrête, tout le monde nous regarde. Ah ok, il faut descendre. Ils nous demande tous, notre destination. « Le Pantai Paris Homestay vous connaissez ? ». Ni une ni deux, mobilisation pour nous trouver un scooter qui nous amène. On a rien compris, tout c’est passé si vite. C’est ça l’Indonesie, toujours une grande mobilisation humaine. Nous arrivons à Mauméres et l’endroit et juste magnifique. Un immense jardin donnant vu sur la mer. L’endroit est beau certes mais extrêmement bruyant. Les nuits ne sont pas paisibles mais on va faire avec. Le lendemain, nous allons nettoyer la plage avec des enfants. La gérante de la Homestay, tous les dimanches, fait 30 min d’éducation autour de l’Écologie et 1h de ramassage des déchets. Les enfants arrivent en courant tous heureux de faire cette action. Nous avons chacun notre équipe d’enfant et nous voila parti pour le nettoyage de la plage. Avant, Suzie, anime 3O min d’éducation sur l’impact des déchets sur la planète et pour apprendre à la nouvelle génération à prendre soin de la planète. Les enfants sont très impliqués et je trouve l’action de cette femme géniale. Nous allons faire de même lors d’un festival le soir. Nous sommes en charge de montrer l’exemple et nous avons ramassé les déchets toute la soirée. Si au début, ils nous regardait comme des extra terrestre, petit à petit, ils étaient très content de venir déposer les déchets dans nos poubelles. Ils venaient nous voir pour nous remercier de l’action, essayant de comprendre pourquoi on venait en Indonésie pour faire ça. Notre mission a été de leur expliquer l’intérêt d’essayer de ne pas polluer la terre. Le plastiques c’est une horreur en Indonésie. Ils en utilise trop et le jette sans réfléchir et partout.


Du coup, nous avons tourné des scènes avec un journaliste local et ils vont faire une vidéo qui sera bientôt sur You tube pour promouvoir l’action et la rendre visible. En guise de remerciement, Suzie, nous offre une nuit d’hôtel et la nourriture sur deux jours. De plus, un militaire rencontré au festival nous invite au restaurant demain pour nous remercier.


C’était très fatiguant mais génial de voir toutes ces personnes garder leur déchets et nous attendre pour les mettre dans le sac poubelle. C’est pas ça qui va changer le monde mais pas à pas c’est grâce à des actions comme celle ci que les chosent peuvent avancer. Les Indonésiens prennent de plus en plus conscience de l’importance de prendre soin de leur îles.


29/10 : Nous sommes des vrais bêtes de foires

Nous consacrons l’après midi pour visiter la côte sans savoir vraiment ou nous allons. C’est la meilleur chose à faire. Partir à l’inconnu, c’est laisser l’imprévu et la découverte te guider. C’est un peu la vie que je mène actuellement. Ce choix de vie,pendant une petite durée, ou je ne programme presque rien et je laisse la vie et mes rencontres me guider.


Du coup, en scooter, les paysages sont magnifiques. Un policier nous arrête, content de faire connaissance avec nous. Ils nous proposent de nous montrer une superbe plage donc de le suivre. Il veut conduire avec mon amie derrière, et il est très fier de nous montrer son enseigne de policier.

Dix minutes plus tard nous voila invité à manger.

C’est très particulier la relation des Indonésiens avec les touristes et surtout les femmes. Ils te font tout, ils payent tous. Tu vas faire le geste de prendre la bouteille, ils vont se précipiter pour la prendre, l’ouvrir et te la tendre. C’est parfois très gênant.




Anecdote Time : le militaire qui nous a invité à manger le lendemain de la récolte des déchets avec les autres volontaires nous propose de nous faire visiter Maumeres toutes les deux. Charlene lui plaît donc il déballe tout ce qu’il a. Il nous invite au restaurant, ouvre la portière de Charlène pour monter dans la voiture. Au début, c’était amusant mais ensuite c’est allait trop loin. Amusant pas dans le sens de se moquer, amusant car surprenant. Il vient de nous payer a manger, il se tourne vers Charlène et lui demande : « Do you want cookies ? » Heu, bah on vient de manger. Nous acceptons dans l’idée de lui payer un dessert pour le remercier. Il nous amène dans un magasin prés de la boulangerie. Nous ne comprenons pas trop pourquoi il nous amène ici « Do you want something ? » Non, merci. « Do you want chocolat or biscuit ? » Non, merci. Chaque chose que nous prenions dans la main ou même nous posions le regard dessus,il le mettait dans le panier. Je fais signe à Charlène qu’il y a des pastèques ( nous en cherchions depuis pas mal ) et il se précipite pour en prendre une grosse. Non, laisse, on va pas porter ça sur le scooter. Nous montons dans la voiture, Charlène se gratte à cause des piqûres des moustiques, ils sortent de la voiture et va acheter un spray anti-moustique. Charlène prend son gâteau, il se lève, va chercher une assiette, ouvre le paquet de gâteau et pose sur l’assiette pour ensuite lui donner. Elle n’ose plus rien faire. Je n’en peux plus de rire intérieurement.

Nous avons croisé un autre touriste qui nous a dit que pour lui c’était la même chose, il n’en peux plus de tout ce qu’on lui offre. C’est très gênant. Ils refusent que nous leur donnions quoi que se soit. C’est toujours ainsi. Les hommes ici sont ceux qui ont le rôle de subvenir aux besoins de leur famille et du coup ils ont le même comportement avec les touristes. Dans le cas , ou une personne leur plaît, il déballe le tapis rouge. Nous avons arrêtez de voir le militaire. Il nous a proposé le scooter gratuit, de nous payer l’hôtel, de nous amener gratuitement ou nous voulions et de nous payer la nourriture pendant 5 jours. Nous avons décliné ne voulant pas profiter de la situation. Nous lui avons proposé de passer du temps ensemble mais sans qu’il paye et c’était impossible pour lui.

De toute façon, c’est culturel.


Le policier donc nous emmène sur un petite plage paradisiaque, nous donnes deux noix de coco. Que demander de plus. Il nous propose ensuite le soir de nous inviter à manger du poisson grillé avec Jérôme, le touriste suisse rencontré. Le touriste décline, il est déjà invité …


Ensuite, nous nous enfonçons dans un village au bord de la mer, un village de pécheur. C’était génial. Si au début, nous étions suivit par quelques enfants ensuite c’est une trentaines de personnes qui nous suivaient. Ils nous touchent, veulent des photos avec nous. Comme d’habitude, on me tape les fesses car j’ai des grosses fesses. Une vielle dame n’a pas arrêté de me taper les fesses en rigolant. Charlène a eut le droit à de très beau compliment , « tu as de beau cheveux, tu as un beau nez ». Quels fous rire ! Surtout que, à ce moment précis nous étions les plus dégueulasses possible et dans leur yeux on avait l’impression d’être des canons de beauté. Ils nous ont amené dans leur maison nous proposant des bananes. Jusque là, pas de soucis sauf que je vois sur la table un bol rose fluo avec des rondelles de bananes et une pâte blanche immonde et des glaçons. Ils me font signe de manger, de bien mélanger. Avec Charlène, on était plié de rire sans pouvoir le montrer. C’était vraiment pas bon. On devait faire semblant d’aimer quand même. Apparemment, c’est de la pâte de tapioca avec du sirop et des rondelles de banane. Manger ce truc en se faisant toucher les cheveux et tripoter les fesses était une situation bien hilarante. Nous sommes resté 2 heures dans ce village et sommes reparti le cœur bien rempli.


C’est ça qui est drôle à Florès. Le moment ou tu passes en scooter, ou en voiture et qu’ils se rendent compte que tu es une touriste, il te regarde comme si tu venait de débarquer de mars. Quand tu passes en scooter, tu entends des « hé Mister, hé miss, Mister » de partout. Je ne sais pas pourquoi mais ils interpellent toujours par Mister. Je leur explique à chaque fois que Mister c’est pour les Laki – Laki. (garcon). Parfois, je suis en scooter, je conduis et ils te tapent la discute sur la route. C’est très amusant la plupart du temps, et parfois un peu fatiguant quand même.


30/10 : Asli Homestay : bonne auberge ou non

Nous avions réservé deux nuits dans une Homestay et deux personnes de notre ancienne auberge nous l’ont décrite comme un endroit infâme. Elles y sont allés et sont revenu très vite. Une d’elle a même appelé l’Homestay ou nous sommes pour qu’elle vienne la chercher tellement elle ne se sentait pas en sécurité ». Il n’y a, soit disant, pas de vitre aux fenêtres, c’est sale et très bruyant. Ça ne donne pas vraiment envie mais pourtant tous les avis de Booking sont bons et les photos aussi. Je décide le matin de la veille d’y aller, de m’y rendre pour voir par moi même. Je pars à pied, je sais très bien qu’une touriste toute seule va vite se faire aider. Ni une , ni deux, des scooters s’arrêtent et m’y amène gratuitement. L’Homestay est très rudimentaire mais le couple à tout mit en œuvre pour décorer avec ce qu’ils ont. La chambre est petite et je prends conscience que nous allons avoir très chaud car pas de ventilateur. L’environnement est un endroit perdu, en retrait de la grande route, dans un petit village au milieu des montagnes. Bizarrement, moi c’est dans ces endroits là que je me sens le mieux. Le couple est juste adorable et je n’ai aucune crainte a venir ici, bien au contraire. Je peux comprendre les autres. Tu débarques, seule, tu ne parle pas Indonésien, tout les villageois te regarde comme une bête curieuse. Je peux comprendre qu’on ne se sente pas en sécurité . Moi, je suis comme un poisson dans l’eau. Nous avons bien fait de venir car c’était une famille très sympa.


31/10 – 04/11 : Dernier temps a flores

Nous allons passer les trois dernières nuits dans une Homestay avec bungalow en bord de mer pour se poser un peu. Nous prenons donc un Bemo pour nous y rendre.

Les bemo, c’est très drôle comme concept. Prenez un mini bus, décorez le de la manière la plus kitch possible, mettez la musique à fond les ballons et deux à trois chauffeurs qui fument à longueur de temps. Vous avez votre Bemo. Les Beno ne sont pas cher. C’est 60 centimes d’euros pour faire 40 km. Cependant, tu ne sais pas quand tu arrives. Ils font le tour de la ville pour remplir un maximum le Beno avant de partir donc tu peux te retrouver à faire Des aller - retour constamment. Tu peux te retrouver à voyager avec des poules, des cochons et tu dois accepter que ton sac soit attaché sur le toit. C’est un mini bus boite de nuit en faite.


L'ile Pulau babi : je vais pas écrire dessus car les photos parlent d'elles mêmes.



Le 4 novembre, nous retournons à Bali. J’ai un repas prévu avec une sophrologue qui s’est installé il y a peu de temps en Indonésie. Elle a rencontré un Indonésien et va se marier avec prochainement. Nous nous sommes rencontré par internet et du coup, je suis contente de pouvoir la voir et comprendre avec elle, c’est quoi de vivre en Indonésie. Je vais essayer de revoir aussi Alicia et Fred avant de partir pour la Thailande le 7 novembre. Alicia a une pote de la réunion et Fred, je suis allé a Medewi avec lui. « tu n’as pas peur de voyager seule ? » Vous avez l’impression que je suis seule la ?:)