Luang Prabang, ancienne capitale de la province de Luang Prabang dans le nord du Laos, se trouve dans une vallée au confluent du Mékong et de la Nam Khan. C'est une toute petite ville entourée de ces deux rivières. Il est très agréable de s'y balader à pied ou a vélo. Habitée depuis des milliers d'années, elle a été la capitale royale du pays jusqu'en 1975. Elle est connue pour ses nombreux temples bouddhistes dont le Wat Xieng Thong datant du XVIe siècle, et le Wat Mai, ancienne résidence du chef suprême de la communauté bouddhiste Lao.

Cette ville est marquée par pas mal d'emprunte Française. Les laosiens adorent parler Français et font l'effort de connaitre les modalités de politesse. J'ai pu manger un pain au chocolat et me retrouver un peu comme en France. La nourriture me manque beaucoup. C'est typiquement Français, les gens nous le disent " vous les Français vous parlez que de bouffe, vous pouvez faire une discussion longue autour de la bouffe". C'est tellement vrai.

Par contre, pas mal de gens sont malades dans mon auberge. Je pense que le Laos est particulier, pas comme les autres pays. Il faut que je sois plus vigilante sur l'hygiène ou du moins consommer des choses bouilli et Fries. Malheureusement, mon corps à des difficultés à digérer ce genre de nourriture sans vous parlez du poids que j'ai pris. Bref, du coup je suis restée à l'auberge à me reposer deux jours car impossible d'avaler quelques choses.

J'ai appris à accepter d'être malade. Je ne me lamente pas. En France, je suis un vrai bébé quand je suis malade, c'est la fin du monde. En voyage, j'ai appris à prendre les choses comme elles viennent et surtout car je n'ai pas le choix. Je suis seule et si je me lamente, je vais passer un encore plus mauvais moment. Quand je suis malade maintenant, ca ne devient pas un supplice, j'attend, je fais attention à moi. Ca, c'est dingue. Je fais beaucoup plus attention à moi car je suis loin de tout. Alors que je devrais toujours faire attention a moi, que je sois en France ou à l'étranger. C'est parce que nous avons toute les aides la sécurité sociale que nous nous octroyons le droit de surenchérir que nous n'allons pas bien. Alors qu'en Asie, ils n'ont pas tout ca et ils ne se plaignent pas. Une chinoise m'a dit un jour : " de toute façon, les Français se plaignent la bouche pleine" Je n'en dirait pas plus vu que cette affirmation est vraiment pleine de sens.