Voiture, Bateau, Ferry, Sccoter …… Tous les moyens de transports sont bons à prendre


Il faut compter 3 jours de transport de Makassar pour accéder aux Iles ( 2 jours de Bus et un jour de bateau) Je me rend au port après 15 min de Tuk – Tuk pour me rendre compte que Eddy n’avait pas réservé ma place dans le bateau. Du coup, ils m’ont installé sur le toit, impossible de m’installer dans le bateau. J’ai commencé a avoir très peur de devoir faire 6 h de bateau en pleins soleil. C’est juste pas humain. Je me rend compte que je ne serais pas la seule à voyager sur le toit, entre des scooters, de la bouffe, les gerikan d’eau, même un matelas.


C’est exactement le même principe que le bus, les îles se font livrer par bateau donc c’est un gros bateau de marchandise rempli de gens. Par chance, je comprends qu’ils vont installer une bâche pour former un toit ou nous pourrons nous abriter :


- « kamu ada white skin » me dise t’ils. Bah oui,oui je sais que je vais souffrir avec ce soleil de plomb.

- « saya tahut, bagnak matahari saya » (je sais, beaucoup de soleil pour moi )




Le trajet n’est pas si terrible que ça. Je m’endors parsimonis sur le matelas, et je propose un jeu de carte pour créer du lien et passer le temps. Les indonésiens adorent jouer. L’intérieur du bateau est rempli. Ils sont tous les uns sur les autres et au final je suis plutôt pas mal sur le toit. Au fur à mesure de la traversée, il n’y a que la mer à l’horizon. Assise sur le toit, j’observe, je photographie ce spectacle avec mes yeux. Une multitudes d’îles s’offrent à moi, plus belle les unes que les autres. J’arrive dans un village Bajo, c’est un village sur pilotis qu’on appelle aussi « les gitans des mers ». Un bateau m’attend pour m’emmener à mon Resort.


Le Sandy Bay est juste magnifique. Les logements sont des bungalows sur la plage avec vue sur l’océan. J’ai dormi bercé par le bruit des vagues pressée de découvrir l’île demain. Je suis pressée et parfois j’essaie de ne pas trop l’être consciente que le temps passe si vite. J’essaie de juste profiter de chaque instant sans penser à l’après. Chaque chose magnifique qui s’offre a moi, je les regarde et je profite de chaque seconde que je vis. Je ne veux pas etre pressée, j’ai le temps, je dois prendre ce temps. On a trop tendance a ne pas prendre le temps pour soi alors que c’est une chose très importante.





Au réveil, pas un bruit à l’horizon, juste le bruit des vagues et des oiseaux qui se réveillent. Je suis parti marcher pour rejoindre le resort a coté pour y découvrir la plage. Au final, j’ai embarqué dans un bateau pour aller faire du snorkeling et aller voir le village Badjo avec cinq autres personnes. Les gens au resort sont juste magnifique. J’ai clairement passer le plus clair de mon temps avec Aspane, le sous manager. Nous étions l’attraction du resort tellement nous nous sommes bien entendu, a nous faire des blagues constamment. Il a prit le temps de m’apprendre l’indonésien et nous avons beaucoup discuté sur la vie.



PORTRAIT d’ASPAN


Age : 24 ans

Sous manager au Sanday Bay

Parle Anglais, Indonésien et un peu Français


Aspan, c’est mon coup de coeur de Sulawesi. Tout de suite, nous avons échanger des blagues et beaucoup rigolé. Nous étions toujours fourré ensemble. Il deborde d’energie pour etre serviable et faire de son mieux aupres des gens et il a un humeur decapant. Il est né au Village Bajo. Il a 2 sœurs et un frère, a vécu avec sa mère et son père est décedé quand il avait 3 ans. Il travaille au Sandy Bay depuis 3 ans. Il est d’une simplicité et a une psylosophie de vie et une conaissance de lui même, c’était genial de passer du temps a parler avec lui.

- Aspan, si tu veux, peut etre un jour tu pourrais passer manager, évoluer dans ton travail et meme ouvrir ton propre resort.

- Pourquoi ? Non, je ne veux pas.

- Abond, tu ne veux pas évoluer.

- Non, je suis bien comme ca . Pourquoi je changerais. Je suis heureux et j’ai pas besoin de plus. C’est trop stressant pour moi si j’évolu et j’ai pas envie de ça dans ma vie.

Nous avons beaucoup discuter la dessus, sur le fait que en France, même ailleurs, on va souvent vouloir plus, voir très haut pour avoir le maximum et pas forcement dans le but d’être heureux. Consciente qu’il faut se mettre des objetifs pour avancer et aucunement dans une demarche jugeante, cela a juste prit du sens ou parfois, on a tendance à regarder plus l’aboutissement et ce qu’on a y gagner que parfois s’arreter et se demander si c’est vraiment bon pour soi, pour la société oui mais pour soi. Moi, j’ai debarqué dans la conversaton avec mes gros sabot d’europeene a lui parler de rendement, d’evolution ect … Et je me suis trouvée ridicule le temps d’un instant. « Bah ouai, laisse le kiffer sa vie, tout de suite, il y a que évoluer, gagner plus auquel tu penses » Il paraît tellem,nt heureux et serein. Desfois j’arrivais avec des demandes particuliers, ou des petits soucis d’organisation et a chaque fois de maniere posé, il me disait « ok, c’est pas grave » Rien n’est grave est ça fait du bien.

Un jour, il me dit qu’il est allé au village chercher des cigarettes car au resort c’est trop cher. Il me dit « c’est bancroute pour moi » Je lui demande son salaire et c’est environs 150 euros par mois. Il est nourrit, blanchi, logé sans jour de repos. Je lui demande si il met de l’argent de coté, si il a un reve, un projet, constuire sa mason ect … , il met de l’argent a la banque et parfois il donne sa carte a sa famille pour qu’ils utilisent l’argent mais non pas de projet. Il est bien là ou il est, aucune preocupation futur sauf l’envie de se marier. Il est difficile pour lui de rencontrer des filles. Pour trouver quelqu’un c’est soit du village ou sur les iles voisines.

On a vraiment pas la meme vie, c’est juste hallucinant.

- Ton pere est mort de quoi ? »

- Je sais pas

Tu sais pas comment ton pere est mort

Bah non j’etait petit, je me souviens passagesOui, d’accord mais tu as pas demandé a ta mere plus tar

Pourquoi, ca le ferra pas revenir de savoir/ Bah ouai elle est con ma question au final.

Tu pense pas a lui parfois, ou l’envie d’avoir un pere

Parfois

Je ne sais pas si ces conversations vous fait le me me effet que moi. Je pense que la maniere qu’il a de me repondre et le contexte rende les choses plus intense. J’aurais tellemnt a dire de lui et d’anecdote que je vais m’arreter la. J’ai hebergé au village trois nuits. La deniere, il a debarqué en me disant, j’ai dit a tronche de cake que je passais la nuit au village comme ca on passe la soirée ensemble. Tronche de cake a bien voulu pour une heure mais de toute facon j’ai pas de bateau pour rentrer. C’etait une belle soirée de partage. On s’est quitté avec des prends soin de toi, a bientôt sur watsap et a un jour peut etre. C’est super dur de dire au revoir. Je peux pas dire au revoir en ayant l’espoire de le recroiser facilement un jour. Là, quand tu dis au revoir, c’est vraiment adieu. Durant lon voyage, je vais en essuyer des adieux, je le sens.


Un soir, je l’ai invité lui et la jeune cuisiniere à venir regarder un film dans mon bungalow. Bière et bonne humeur, installé sur le lit cote a cote à regarder King kong.

La maman cuisinière m’a dit que je marchais comme un homme, que j’étais forte et que j’avais des grosses fesses. Merci, je vois que ma démarche de déménageur est universelle. C’était très drôle. Du coup, tous les matins, elle rigolait à m ‘apeller « besar pantut » (grosse fesse) et je m’afferer à lui courir après jusqu’a la cuisine. Il y a Aspine aussi, un très grand chinois, le manager qui avait une attitude très fermé mais qui en faite était tellement drole. Il vient de Hong kong et sa femme habite à Jackarta. Il ne la voit pas souvent. A force de lui parler et voyant que je restais essentiellement avec les locaux, il est devenu moins timide avec moi. Un jour, venu de nul par il me demande si je connais le disco et se met à me faire un pas de danse trop content de me dire qu’il adorait ce genre de musique. Il adore aussi le casino surtout la roulette. 9A paraît insignifiant comme information mais sur le moment c’est tellement drole et inatendu. Aspan qui apprend le francais me dit en parlant d’Apspine : « c’est tronche de cake ». C’est devenu son prenom au quotidien. « Aspan, je veux ca » « demande à tranche de cake ». Bref, c’était que du bonheur d’être avec eux et de partager des moments.

Il y avait majoritairement des francais au resort, j’ai pu faire egalment de tres belles rencontres nottament un couple ou nous avions partagé la voiture pour venir à Ampana.


Qu’est ce que les Îles Togian


A Sulawesi, il y a trois communauté, si on peut appeler ca comme ca. Il y a une differenciation entre les indonesiens, les togians et les bajo. Les indonesiens sont tout ceux qui vivent sur les terres et dans les villes, les togians sont ceux des iles et les bajo sont ceux qui vievent dans le village sur pilotis.


Les îles Togian sont composées de 56 îles dont les plus grandes sont Anau, Bolilanga, Bomba, Kabalutan, Kadidiri, Katupat, Malenge, Milo, Una-Una, Taoleh, Wakai, Walae Bahi et Walea Kodi. Elles sont baignées par le golfe de Tomini, un golfe de l'océan Pacifique délimité au nord, à l'est et au sud par Sulawesi. Seule Una-Una est d'origine volcanique, les autres étant continentales.

Couvertes de forêt tropicale où l'on rencontre le macaque, le babiroussa, le Calao à cimier et des perroquets, elles sont entourées par des récifs coralliens. Les eaux qui les baignent sont peuplées de poissons et mammifères en tout genre.



Quoi faire sur les Îles Togian

Il n’est pas possible de se déplacer a pied sur l’île. Parfois même sur la même île, les plages sont accessibles en bateau. Il y a pleins d’excursions possible essentiellement basé sur le snorkelling. Il y a plusieurs récifs à visiter. Certains sont plus intéressants que d’autres par sa diversité marine.

Le lac des jellyfish : Il y a un lac pleins de méduse. Elles se sont adapté et n’ayant pas besoin de se défendre, elles sont devenu inoffensive. Il y a des années, Il est donc possible en toute liberté d’aller nager avec elle. Il y a deux types de meduses dans ce lac : des toutes petites transparentes et des grosses bien gluantes. Elles dansent tout autour de vous et c’et assez magique. Je crois qu’il existe que trois endroits au monde ou l’ont peut faire ca, nager librement avec elles sans avoir peur de se faire piquer.

Sinon, sur l’ile comme je disais souvent au indonesien :

"je fais comme vous Mekan (manger), tidur (dormir) , tidur , makan et smoking bagnak (beaucoup)". Ca les faisait rire. C’est du chill à l’etat pur.


Le Bajo Village :


Le bajo village est un petit village sur l’eau. Les maisons et les ruelles sont constuitent sur pilotis. L’accés ne peux se faire que par bateau.

Aujourd’hui sedantaire, ils vivaient, avant sur leur bateau et etaient nomades. Le compromis pour eux a etait de vivre de cette maniere. Il existe trois populaires bajo village à Sulawesi et surement u’il y en a des plus isolés.

La population vit essentiellement de la pêche. Ils commercialisent les poissons pour les differents resorts des iles. Ils ont chacun leur jardins ou il cultivent les legumes et les fruits, consomment des œufs mais pas de viande.

Certains habitants travaille sur les bateaux de transport, sont les conducteurs pour les excursions ou travaille sur les resorts. Ils vivent sur les resorts quotidiennement et reviennent au village de temps en temps.

Il y a une école a 2 km du village. Les enfants vont à pied ou parfois en bateau.


Les enfants sont toujours tres contentd’apprendre. En allant visiter l’école, j’ai donné un cours de francais pour apprendre comment se presenter. Ils sont tellemnt attentif et motivé pour apprendre. C’est un plkus pour eux d’autant que un grand complexe touristiques sur les iles togian est en train de se monter. Beaucoups de francais viennent a sulawesi donc ils essaient d’apprendre l’anglais et le francais essentiellement. Les generateurs pour avoir l’electricité sest alummé de 18h à 23h. C’est juste incroyablement festif. Tout le monde est contente de brancher ses appareils, la musique raisonne dans tout le vilage, il allumle le karaoké, c’est tres festif.

Ils adorent jouer et faire la fete. Quandvient le moment de celebrer un mariage. Cet eventement est tres long avec pleins de rituels et c’est egalement un moment ou tous le village est en fete.

Ils se marient soit entre eux gitans des mers, ou avec des habitants des iles majoritairement mais pas beaucoups d’indonesien.

J’ai fais le choix de quitter l’ile pour passer mes deux dernieres jours au sein du village. J’ai appris qu’il y avais une seul homestay. C’etait juste une evidence pour moi. Quand je suis venue le visiter, j’ai juste adorer l’ambiance, pouvoir parler et pratiquer l’indonnessiens, croiser pleins d’enfants qui pechent, qui jouent dans l’eau et etre au coeur de l’ambiance et de la vie du village. Ils adorent chanter et joue sonvent tres bien de la guitare. Ils ont tous les ourire et sont tres heureux. Pour la santé, c’est un peu compliqué. Il y a un medecin qui vient une fois par mois, ils fabriquent des bracelets en algues et sont persuader de leurs force, de leur energie. Se sont des bracelets qui protegent contre les maladies, pour etre ne bonne santé.

Un couple de francais venu habiter deux mois dans le village ont aidé un vieil homme a soigner ses escar au pied. Ce couple restent en immersion pour faire un reportage sur la vie nomade de ce village. Ils avaient donner a ce monsieur des anti imflammatoire. Ils se sont rendu compte apres, qu’il ne les avalait pas mais les laisser a coté de lui persuader que ca avait le meme effet. La homestay est tenu par une famille. Le pere de famille a tenue un restaurant 2 ans à Ampana et je suis completement fan de sa cuisine. J’ai appris a faire de la soupe de coco avec des comcombres, une sauce aigres douce pour le poissons a base de ketchup. J’ai adoré cuisiner avec lui. Ils ont vraiment le sens du partage. Ils adorent la communication et l’echange, c’est juste incroyable comme ils se rendent accessible. Il y a une anmbiance assez particuliere qui y reigne et dans laquelle on s’y sent bien.


Le soir, c’est le rendez vous devant la homestay, chacuns sont petit livre a la main pour noter, nous echangeons en anglais, en francais et en indonesien. Le fais d’etre en immersion dans le village me permet de bien pratiquer et je commence a pouvoir tenir des conversations plus poussées. Comprendre leur blague, pouvoir rire avec eux, partager des cours de cuisine a meme le sol. Je crois que c’est pas pour rien qu’on l’appelle le pays du sourire, je crois que je n’ai jamais autant souri de toute ma vie, toud les jours. C’est l’ambiance qui fait ca. L’indonesie rend heureux ou alors c’est moi qui lache prise petit a petit, surement un peu des deux.